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Page:Urfé - L’Astrée, Seconde partie, 1630.djvu/366

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dessus quelque nouvelle chose,
Aymant ainsi divers objets,
Que les bon-heurs qu’il se propose,
Soient aussi pour divers sujets.

Troisiesme Table.

Ne bornant jamais ses desirs,
Qu’il cherche par tout des plaisirs,
Faisant tousjours amour nouvelle,
Voire qu’il cesse de l’aymer
Sinon que d’autant qu’aymé d’elle,
Pour luy seul il doit l’estimer.

Quatriesme Table.

Que s’il a du soin d’estre mieux,
Ce soit pour plaire à tous les yeux
Des belles de sa cognoissance :
S’il souhaitte quelque bon-heur,
Ce ne soit que pour l’esperance
D’estre plus absolu seigneur.

Cinquiesme Table.

Telle soit son affection,
Que mesme la possession
De ce qu’il desire en son ame,
S’il doit l’acheter au mespris
De son honneur ou de sa dame,
Il la vueille bien à ce prix.

Sixiesme Table.