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Page:Urfé - L’Astrée, Seconde partie, 1630.djvu/508

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luy avoient esté plus ennuyeux, comme plus convenables à l’estat où il se retrouvoit. Que si de fortune il s’amusoit quelque temps aux autres, il se reprenoit incontinent de ce qu’il tournoit en une saison si triste les yeux de son ame sur quelque subject de contentement. Passant son aage en ces tristes exercice, et perant de si mauvaises nourritures son visage se changa de sorte qu’il n’esoit pas connoissable. Et ne faut point douter qu’il estoit impossible qu’il vesquist long temps, si le Ciel qui, peut-estre, le reservoit à quelque fortune meilleure, ne luy eust envoyé du soulagement.