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BERRY
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Ah ! quand a r’viendra, jarnîgué !

Si j’connaissais une sorcière,

J’y d’mand’rais qu’ell’ me change en gué

A lien du gué de c’ie rivière...

Landouzi, hindou/.i,

Si j’etions hi lîelaiiie, Dou ! lande ri déra, lonlaine !

{Au Vent de galerne.)

ENTONXAILLES

Grands toucheux d’bœufs, siffleux d’marlols, Vieux gas lorliiis et valetaille, Journaliers et galop-fricots, V’nez tertous fair’ les entonnailles !

Sortez vos coifT’s à deux rubans, Mettez vos roses devanlières, Fenim’s de bauch’lons et d’paysans, Drôlinettes et lavandières !

Appuyez-vous sur vos bâtons. Vieilles commères berlangueuses ; Laissez vos chieuv’s et vos moutons, Les gentes petites fileuscs !

ïiennet prépare son flûtiau, Gadat enfle sa cornadouelle Pour fair’ sonner les grous sabiots Des pastours et des pastourelles.

Les vielles, du haut des poinçons, Ronflent comme un essaim d’abeilles... V’nez tertous mêler vos chansons Au choc des brocs et des bouteilles.

Par saint Vincent notre patron, Avant l’amour ou la bataille. Faut que le cœur d’un vigneron Sréchaudisse au long d’ses futailles !

La sté réchauCFe nos gosiers, Et nos gosiers sont des étuves...