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BRETAGNE

1857, in-18 ; Heures d’amour, 4e édit., Paris, J. Gay, 1864, in-32 ; Poésies d’Hippolyte Lucas, Heures d’amour, 5e édit., et Poésies inédites, Paris, Librairie des bibliophiles, 1871, in-18 ; Choix de poésies d’Hippolyte Lucas, suivi de nouvelles en prose, Paris, Lemerre, 1898, in-18.

Bibliographie. — Hippolyte Lucas, Portraits et souvenirs littéraires ; Paris, Plon, s. d., in-18. — Oliv. de Gourcuff, Gens de Bretagne ; Paris, Lechevallier, 1900, in-8o. — Léo Lucas, Notice littéraire et bibliographie publiées en tête du Choix de poésies, etc. ; Paris, Lemerre, 1898, in-18 ; Opinion de la critique sur les poésies d’H. Lucas ; Rennes, impr. Fr. Simon, 1899, in-12.


MA RETRAITE[1]


Je sais une rivière,
La Vilaine est son nom,
Cependant la lumière
Y glisse un pur rayon.

Dans son eau se reflète
Le svelte peuplier ;
Sur sa rive discrète.
Roucoule le ramier.

Non loin la maisonnette,
Le jardin potager.
L’allée étroite et nette,
Le tout petit verger ;

Le parterre où l’abeille
Aime à poser son vol ;
Lis blanc, rose vermeille,
Et buis vert près du sol ;

Au bord de la fenêtre,
Le rouge cerisier.
Qu’attaque, aux yeux du maître,
Le moineau familier.

La charmille où l’on goûte
Le bienveillant sommeil.
Sans que l’on y redoute
La pluie ou le soleil ;

  1. Le Temple du Cerisier, près Rennes.