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HACCO.
Et sa vie !…
JUTTA.
Et qui, fleur de ton arbre, en disparut comme elle ?…
HACCO.
Dernier fruit de ma branche, hélas ! que mes sanglots
Redemandent sans cesse au gouffre obscur des flots !
JUTTA.
Eh bien ! par tous ces morts…
HACCO.
Dormir tranquillement ces lambeaux de ma race.
Laisse-leur le sommeil que je ne trouve plus…
JUTTA.
Eh bien ! par tous ces morts au cercueil dévolus,
Par tes fils que la guerre a fauchés avant l’heure,
Par la femme dont l’ombre en tes nuits erre et pleure,