Page:Van Hasselt - Nouvelles Poésies, 1857.djvu/26

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Aurore devant qui toute obscurité tombe
Et qui pieusement répand sur une tombe
Ses rayons purs et doux.

Oh ! qu’à ton horizon, où l’autre astre sommeille,
Elle brille longtemps radieuse et vermeille,
Étoile où vont nos cœurs, aurore où vont nos pas,
Aube que Dieu nous donne, afin qu’à sa lumière
Le palais réjoui sourie à la chaumière
Et montre une espérance où l’oubli n’était pas !



IV.



Et toi, reste toujours à toi-même fidèle.
Que le droit soit ta force et soit ta citadelle,
La justice ta loi, ton but la vérité ;