vicaires et vicegerantz, ou viportants3 de qualitez requises, pour suppleer le deffaut de leurs impuissances.
6. Comme ainsi soit que le principal but de tout bon legislateur doive estre l’union et concorde de ses subjects en une mesme religion, en laquelle nous voyons pour le jourd’huy les meilleurs esprits bigarrez et partialisez4, n’entendons en rien remuer les anciens statuts qui nous ont esté prescripts et proposez par nos pères, ains, ensuyvant leurs bonnes et louables traces, approuvons les vœux, professions, offrandes, merites et confessions auriculaires, et encores que nous retenions les prières qui se font pour les morts et la veneration des images, si avons-nous en specialle recommandation les prières qui se font pour les vifs et celles qui s’adressent aux images vifves.
7. Et, au surplus, d’autant que nous avons depuis quelques revolutions d’années cognu par experience que plusieurs, abusans du mot de fidelité, l’avoient de religion tourné en partialité, nous, pour obvier à toutes seditions intestines qui nous pourroient estre par telles sortes de mots procurées, exterminons et rejetions5 de nostre convent tous fidelles.
3. Var. de l’édit. de 1574 : personnages.
4. Divisés en partis. Pasquier s’est servi ailleurs de cette expression : « Voyant son royaume partialisé en ligues pour la diversité des religions. » Recherches de la France, liv. 6, ch. 7.
5. Encore une expression favorite de Pasquier. Il a dit, en son Pourparler du prince : « Je serois d’advis de l’exterminer