Page:Variétés Tome IV.djvu/292

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——--Où le talque8 et le pied de veau
——--N’approchoient jamais du museau ;
——--Où la pommade de la belle

——--Estoit du pur suif de chandelle.

Enfin, Madame, il fit mille imprecations contre les ajustements superflus, et fit promptement appeler ces filles pour leur temoigner son ressentiment. Venez, Magdelon et Cathos9, leur dit-il, que je vous apprenne à vivre. À ces noms de Magdelon et de Cathos, ces deux filles firent trois pas en arrière, et la plus precieuse des deux luy repliqua en ces termes :

——--Bon Dieu ! ces terribles paroles
——--Gasteroient le plus beau romant.
——--Que vous parlez vulgairement !
——--Que ne hantez-vous les ecolles,
——--Et vous apprendrez dans ces lieux
Que nous voulons des noms qui soient plus precieux.


est ici : « À ces mots, qui ne sont point agréables à l’ancien Gaulois, qui se souvient que du temps de la Ligue on ne s’occupoit point à de semblables choses, il allègue le siècle où les femmes portoient des escofions au lieu de perruques, et des sandales au lieu de patins. »

8. Les charlatans vendoient alors une sorte d’huile qu’ils prétendoient tirée du talc, et qu’ils assuroient être un fard merveilleux pour la conservation du teint. (Dict. de Furetière.)

9. Au lieu de ce nom il y a celui de Margot dans le fragment donné par Conrart.