Page:Variétés Tome VI.djvu/116

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À monsieur le vidame de Chartres, vingt mil livres.

À monsieur de Mortemar, dix mil livres64.

À monsieur de Biron, vingt mil livres65.

À monsieur d’Antragues66, dix mil livres.

À monsieur le comte de Chiverny67, dix mil livres.

À monsieur le comte de Sanxerre, dix mil livres.

À monsieur de la Curée, six mil livres.

À monsieur Daigremont, dix mil livres.

À monsieur de Crequy, douze mil livres68.

À monsieur de Praslin, dix mil livres.

À monsieur le marquis de Ragny, huict mil livres.

À monsieur le marquis de Mosny69, huict mil livres.



Gilone d’Harcourt, figure dans l’Histoire amoureuse des Gaules.

64. En 1641, il est l’un des trois premiers gentilshommes de la chambre du roi, et reçoit en cette qualité 6,000 livres. Son marquisat devint duché-pairie en 1650. On l’appeloit le beau Mortemart. V. t. 5, p. 154.

65. En 1641, il n’a plus que 2,000 livres de pension, et nous le trouvons perdu parmi les 400 pensionnaires environ que la pièce du recueil de la Bibliothèque Sainte-Geneviève comprend sous le titre de Cour.

66. Balzac d’Entraigues ou d’Antragues, ancien gouverneur d’Orléans, père de la marquise de Verneuil. Il vivoit retiré dans sa terre de Malesherbes, où Henri IV l’avoit exilé après la découverte de sa conspiration avec l’Espagne. Il est étrange que Louis XIII pensionne un tel homme.

67. Fils du chancelier de France sous Henri III et sous Henri IV, auteur des Mémoires si célèbres.

68. Maréchal de France, gendre de M. de Lesdiguières.

69. Nous ne le trouvons nommé que dans les Contreveritez