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J’ai hâte de quitter ces scènes de carnage pour vous présenter les danseuses ou bayadères.

Nous sommes loin, très loin, de ces créatures admirables que l’Hindoustan m’a offertes, et la prêtresse coréenne, tant gracieuse soit-elle, ne l’est que trop relativement pour susciter mon enthousiasme. Cependant elle conserve le sens de son antériorité et de l’imitation encore qu’imparfaite qu’elle reçoit, ainsi que l’attrait subtil des « charmes » dont elle a acquis la connaissance dans le mystère des temples.

La légende hindoue confirme aux bayadères une origine céleste.

Elles descendent, dit-on, des Apsaras, danseuses du ciel d’Indra. L’une d’elles aima un homme, dont