Page:Vauvenargues - Œuvres posthumes éd. Gilbert.djvu/53

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1 I DIALOGUES. 37 ` nossmrr. ` Hélas! mon ami, mes .ouvra.ges ne sont presque plus comms que d’un trés-petit, nombre de gens de lettres et d‘homme pieux : les matieres que j’ai traitées ne sont nul- lement du gout des gens du monde. moms. » . · lls devraient, du moins, admirer vos 'Oraisons funébrcs. . · nossum. - Ce titre seul les rebute; on. n’aime ni les louauges, ni les choses tristes. ‘ ‘ ‘ - meme. - Que dites-vous donc? je ne`puis vous croire; le genre dont nous parlons est le plus terrible, cer les hommes ne sont edrayés que de Ia mort. Or, qu’est-ce que le sujet de vos oraisons funebres, sinon la mort, fest-A-dire, ls seule chose qui inspire de la. terreur it l’esprit humain? Se pour- rait-il que les hommes ne fussent pas frappés par des dis- cours qui ue s’exercent que sur le sujet le plus frappant et le plus intéressant pour lih1unanité?J’avais cru que c’était le véritable champ du pathétique et 'du sublime. . - nossum.- Z La. nation franguise est légére; on 'aime mieux le conte du Bélier * ou celui de Joconde ° que tout cc pathétique dont vous parlez. · ‘ — · . micmu. Si cela est, Corneille et moi, nous ile devons pas nous {latter de conserver longtemps notre réputation. . . Rossum. Vous vous trompez; les bons auteurs du théétre ne mour- rent jamais, parce qu’on les fait revivre tous les ans, et on empécbe le monde de les oublier : d’ailleurs, les poétes · come wnumnwn. - 11 ` · · L

  • Conte do Ln Fontaine. — B. ‘