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Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/12

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s’il ne sait ce qui est bien ou ce qui est mal ? Et quelle idée aura-t-on de soi-même, si on ignore ce qui est estimable, &c.

On ne prouve point les principes, me disoit-on. Voyons s’il est vrai, répondois-je ; car cela même est un principe très-fécond, & qui peut nous servir de fondement.

Cependant j’ignorois la route que je devois suivre pour sortir des incertitudes qui m’environnoient. Je ne savois précisément ni ce que je cherchois, ni ce qui pouvoit m’éclairer, & je connoissois peu de gens qui fussent