Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/211

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Au reste s’ils font dans le fêcret de( vos affaires pu de vos foibleffes, n’en ayez jamais de regret. Ce que l’on ne confie que par vanité & fans deflein, donne un cruel repentir ; mais lorfqu’on ne s’est mis entre les mains de son ami que pour s’enhardir dans fes idées, pour les corriger,. pour tirer du fond de1 son cceur la vérité, & pour épuifer par la confiance les refiburces de son esprit, alors on est payé d’avance de tout ce qu’on peut en fouffrir.,

Au M E S M E.

Q Ue je vous estime, mon trèscher ami, de méprifer les petites finefles dont on s’aide pour impofer. Laiflez-les conftamment à ceux qui craignent d’être approfondis, & cherchent à se maintenir par des amitiés ménagées, ou par des froideurs concertées,