Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/212

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& attendent toujours qu’on les prévienne. Il est bon de vous faire une néœffité de plaire par un vrai mérite, au hazard:même de déplaire à bien des hommes ; ce n’est pas un grand mal de ne pas réuffir avec toute forte de gens, ou de les perdre après les avoir attachés1. Il faut fûpporter, mon ami, que Ton fè dégoûte de vous comme on se dégoûte des autres Les hommes ne font pas touchés long-temps des mêmes chofes ; mais les ehofes dont ils se laflent, n’en font pas de leur aveu pires. Que cela vous empêche seulement de vous repofer fur vous-même ; on ne peut conferver aucun avantage que par les efforts qui l’acquierent.

Au M E s M E.

SI vous avez quelque paffion qui éleve vos fentimens, qui vous