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partage : c’est un mal, mais il n’est pas tel que le monde se le figure, la vertu vaut mieux que la gloire.
A u M E s M E.
MOn très-cher ami, fentezvous votre esprit preffé & à l’étroit dans votre état ? C’est une preuve que vous êtes né pour une meilleure fortune ; il faut donc fortir de vos voies & marcher dans un champ moins limité.
Ne vous amufez pas à vous plaindre, rien n’est si inutile ; mais fixez d’abord vos regards autour de vous : on a quelquefois dans sa main des reffources que l’on ignore. Si vous n’en découvrez aucune, au lieu de vous morfondre triftement dans cette vûe, ofez prendre un plus grand essor : un tour d’imagination un peu hardi nous ouvre souvent
