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jufqu’à ne réferver pour lui que l’efpérance. Plus prompt à réparer fes injultices qu’à les commettre, & plus pénétré de fes fautes que de fes triomphes : né pour conquérir l’Univers, parce qu’il étoit digne de lui commander ; & en quelque forte excufabk de s’être fait rendre des honneurs divins, dans un temps où toute la terre adoroit des Dieux moins aimables. Roufleau paroît donc trop injufte, lorfqu’il ofe ajouter d’un si grand homme :
Mais à la place de Socrate
Le fameux Vainqueur de l’Euphratc
Sera le dernier des Mortels.
Apparemment que Roufleau ne vouloit épargner aucun Conquérant. Et voici comme il parle encore :
Llnexpérience indocile
Du compagnon de Paul Emile
Fit tout le fuccès d’Annibal»
