Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/265

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juger d’aucun ouvrage allégorique, parce que c’e(l un genre que je n’aime pas : mais je louerai volontiers fes Epigrammes, où l’on trouve toute la naïveté de Marot avec une énergie que Marot n’avoit pas. Je louerai des morceaux admirables de fes Epîtres, où le génie de fes Epigrammes se fait fingulierement appercevoir. Mais en admirant ces morceaux, si dignes èe l’être, je ne puis m’empêcher d’être choqué de la groffiéreté infupportable qu’on remarque en d’autres endroits. Rouffeau voulant dépeindre dans l’Epîrre aux Mufes je ne .fais quel mauvais Poète, il le compare à un Oifon que la flatterie enhardit à préférer sa voix au chant du Signe. Un autre Oifon lui fait un long difcours pour l’obliger à chanter. Et Rouffeau continue ainfi :

A ce difcours notre oifeau tout gaillard