Aller au contenu

Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/380

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Ou plutôt n’efl-il pas ïenfibte.que

J r r i’f

n en trouvant point de lolnie hors de la Religion chrétienne, c’efl celle qui lui fut tracée devant la naiflance des deux ? Qu’oppofe l’impie à la foi d’une autorité fi facrée ? Pen/ê-t-il qu’élevé par- defîus tous les êtres fon génie eCb indépendant ? Et qui nourriroit dans ton cœur un fi ridicule mea- fonge ! Etre infirme, tant de dégrés de puiflance & d’intelligence que tu fens au-delà de toi ne te font-ils pas foupçonner une fou- veraine raifon ? Tu vis, foible avorton de l’Etre, tu vis & tu t’ofes aflurer que l’Etre parfait ne foit pas. Miférable l leve [es yeux., regarde ces globes de feu qu’une force inconnue condenfe. Ecoute, tout nous porte à croire que des Etres fi. merveilleux n’ont pas le fecret de leur cours ; ils ne fentent pas leur grandeur, ni leur éternelle beauté ; ils font