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Page:Vavasseur - chatelaine un jour.djvu/136

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chercher le conduit. Elle en sentit bien un, mais l’autre avait disparu. Cette recherche et l’effort qu’elle fit pour situer les choses la calmèrent un peu.

— C’est étrange, dit-elle. Après le deuxième conduit, il y avait le mur du fond de la cheminée. Or, je sens une aspérité et, au-delà, il y a encore deux pas à faire avant de toucher le mur…

— Vous avez raison et ceci me fait penser que le mur du fond de la cheminée s’est levé. C’est lui que vous sentez quand vos doigts touchent une aspérité. Cette partie du mur fait contrepoids avec celle qui est descendue et, en même temps, elle découvre une seconde cachette. Seulement, cette cachette ne semble pas contenir de trésor.

Une nouvelle crise d’angoisse empoigna la jeune fille.

— Je vous en supplie, François, faites quelque chose.

— Pour la première fois, aujourd’hui, elle l’appelait François. Il s’approcha d’elle et sa présence si proche la réconforta.

— Je pense que nous en sortirons, fit-il.

Il avait une voix convaincante qui donnait confiance. Il poursuivit :

— Il faut d’abord que nous retrouvions tout notre calme et réfléchir avec lucidité. Regardez ce que je viens de trouver.

Elle vit, sur le mur, un petit cercle lumineux. Un cercle qui ne faisait pas plus de cinq centimètres de diamètre.