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Page:Vavasseur - chatelaine un jour.djvu/142

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palper le mur, recherchant une aspérité particulière qui pourrait être la commande du secret permettant de faire lever le pan de mur obstruant la cheminée. N’en était-il pas toujours ainsi dans les romans et dans les films ? Cette exploration était fastidieuse, mais elle avait au moins l’avantage de lui occuper l’esprit.

Soudain, elle sentit un creux, comme une niche creusée dans la pierre. La niche n’était pas vide. Elle contenait…

François, voulez-vous allumer votre petite lampe ?

La voix de Colette tremblait d’émotion.

La lumière courut sur le mur et vint s’immobiliser sur la niche. Elle recélait un coffret couvert de moisissure.

Un instant, Colette oublia le tragique de leur situation.

— Le trésor !

Son cousin saisit la petite boîte recouverte de cuir et décorée de clous vert-de-grisés.

— Il faudrait l’ouvrir…

— Tout en disant ces mots, il souleva le couvercle dont la serrure rouillée se détacha.

— Regardez, fit-il à mi-voix.

— Des bijoux !

— Et des perles… Dommage que nous soyons enfermés, emmurés.

— Je l’oubliais.

Lesquent lui mit le coffret dans les mains et éteignit sa lampe.

Colette resta sans changer de place, serrant