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Page:Vavasseur - chatelaine un jour.djvu/143

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le coffret contre elle. Elle se disait intérieurement :

« Le trésor… Nous sommes riches… Je suis riche… »

Elle pensait à Chavanay, quand son cousin dit à haute voix :

— J’ai une idée.

Il s’était arrêté de marcher. Il ajouta :

— Je vais essayer quelque chose, mais je crains que le mur mobile ne vous blesse. Je voudrais que vous restiez sans bouger contre le mur du fond.

— Si vous le jugez utile, je vais y rester.

— Indispensable. Vous y êtes ? Ne bougez plus.

Le fracas retentit, mais elle n’eut pas peur parce qu’elle s’y attendait et aussi parce que le jour se fit. Il grandit sur le sol de pierre et déjà le visage de la jeune fille s’éclairait de joie, quand elle le vit décroître. Elle releva la tête. Il faisait nuit à nouveau.

Tout cela n’avait duré que deux secondes à peine.

— Que s’est-il passé ?… François ? François ? Vous êtes blessé ?

François ne répondait pas. Elle allongea les bras devant elle et toucha le mur. Ce mur, contre lequel Lesquent l’avait mise en garde, qui, en temps normal, faisait le fond de la che-