— Y a-t-il encore quelque chose ? s’inquiéta-t-il.
— Non, rien…
— Vous n’avez rien oublié de dire à Noël ?
— Je lui ai tout dit… tout ce qui est du ressort de la police.
— C’est l’emploi à trouver qui vous inquiète ?
— Je ne veux pas rester oisive, bien que ma part du trésor me permette d’envisager l’avenir sans ennuis d’argent.
— Quand vous le désirerez, vous pourrez revenir au bureau.
Elle le remercia d’un sourire. Comme il insistait amicalement, elle dit simplement :
— Les cauchemars laissent toujours de mauvais souvenirs et il est difficile de les chasser.
— N’y pensez plus. N’avez-vous pas toute la vie devant vous ?
La jeune fille, cependant, restait morose. Ils firent quelques pas. Il lui demanda où elle voulait aller.
— Chez moi, d’abord.
— Vous n’allez pas rester chez vous. Tant qu’il n’est pas encore statué sur ce Lesquent, je vous conseille d’aller habiter chez votre amie.
— C’était bien mon intention, mais j’ai besoin d’aller chercher du linge. J’ai presque tout laissé à Grandlieu.
Après avoir quitté Fourcaud, non loin de Saint-Lazare, Colette prit le métro pour rentrer chez elle.