Aller au contenu

Page:Venturi - Recherches expérimentales sur le principe de la communication latérale du mouvement dans les fluides, 1797.djvu/32

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
(24)

agit pour produire cette augmentation, et d’en déterminer le résultat par sa cause même. Je commence par le cas le plus propre à favoriser l’action de l’atmosphère, qui est celui, des tuyaux coniques divergens d’une certaine forme, que nous n’avons pas considérés d’abord.

Soit appliquée à l’orifice de mince paroi l’extrémité AB (fig. 10) du tuyau AEBF. La partie ABCD suit à-peu-près la forme de la veine contractée ; on a vu que cette forme de tuyau, n’altère pas sensiblement la dépense (expér. iv). La veine fluide, qui s’élance par CD, devroit continuer son chemin sous la forme cylindrique CDHG. Mais si les parties latérales du tuyau conique divergent CEG, DFH contiennent du fluide en repos, la veine cylindrique CDHG communiquera son mouvement aux parties latérales (prop. 1.) de proche en proche et successivement. Et pourvu que la divergence des côtés CE, DF soit celle qui convient à la plus prompte et complète communication latérale du mouvement, tout le fluide contenu dans le cône tronqué CDEF prendra enfin la même vitesse de la veine qui continue à s’élancer par CD. Dans cette supposition, tandis que la tranche fluide CDQR, conservant sa vitesse et son épaisseur, passeroit en RQTS, il se feroit un vide dans la zone solide R-