Page:Verchères - Aventures de cow-boys No 2 - Le cow-boy amoureux, 1948.djvu/23

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— Quand ?

— Immédiatement.

Mais quand ils arrivèrent au charnier naturel, ils eurent la surprise de leur vie.

Calme et froid, les colts aux mains, Baptiste se tenait debout, menaçant :

— Le premier qui allume une allumette est un homme mort, annonça-t-il.

Il ajouta :

— Cow-boys, on veut vous circonvenir, vous tromper. Certain individu a intérêt à faire disparaître ces agneaux sans lesquels il serait impossible de punir le gas qui a empoisonné les bêtes…

Il ordonna à 3 membres du posse de se reléguer comme sentinelles au cours de la nuit qui s’en venait.

Malheureusement un des vigilants s’endormit sur son quart.

Quand il s’éveilla les agneaux flambaient.

On éveilla Baptiste qui, voyant l’incendie, se pinça les lèvres.

Fit venir les cow-boys.

Et leur dit, braquant ses colts sur eux :

— Au nom de la loi, je vous désarme.

Silencieusement les membres du posse encerclèrent les cow-boys.

— Allons, bas les armes ; jetez vos colts et vos carabines sur le sol.

Ils obéirent.

— Posse, maintenant faites votre devoir.

Ils fouillèrent les cow-boys.

Sans résultats.

Mais quand deux possemen arrivèrent à Troyat et Renaud, ceux-ci produisirent chacun un colt et tirèrent.

Tirèrent sans viser.

Heureusement ils ne tuèrent ni ne blessèrent personne.

Seul le chapeau 10-gallons du chef fut transpercé d’une balle.

Les possemen eurent vite fait de maîtriser les 2 chenapans à qui Verchères déclara :

— Au nom de la loi je vous arrête…

— Pourquoi ? demanda Renaud en ricanant.

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