voûte…
— Non ?
— Non, car elle est en béton armé, et il y a dedans 2 gros chiens féroces qui n’obéissent qu’au gérant de banque.
— Mais pendant le chargement ici, ne pourrait-il pas y avoir un coup de main de tenté ?
— Non, je ne crois pas…
— Pourquoi ?
Parce que toutes les routes aboutissant ici sont gardées par des éclaireurs et que ceux-ci nous avertiraient d’avance de l’approche des bandes d’outlaws.
Verchères dit :
Bien, il ne reste donc que l’attaque en plaine.
— Oui, c’est mon avis.
Lagueux reprit :
— Qu’allons-nous faire ?
Demain matin nous visiterons tous deux la vallée de la mort…
J. B. se leva.
— Où vas-tu ?
— Prendre un petit coup.
— Dans quelle saloune ?
— L’Idéale…
— Tiens, tiens, Baptiste, as-tu des idées érotiques ?
— Érotiques… ? Parle donc français, veux-tu, on n’a pas tous eu la chance de faire un cours comme toi.
Charlie éclata de rire.
Et reprit :
— As-tu des idées érot…, pardon, amoureuses ?
— Mais non, pourquoi me demandes-tu ça ?
— Parce que les trois plus jolies filles du Manitoba travaillent à la saloune idéale…
J. B. sourit :
— « Travaillent », railla-t-il.
— Oui, enfin tu me comprends, spas ? Et ce n’est pas tout.
— Quoi encore ?
— Ce n’est pas un homme qui est propriétaire de cette saloune…
— Non, qui alors, un cheval ?
— Fais donc pas de farces, vieux…