Aller au contenu

Page:Verhaeren - Œuvres, t9, 1933.djvu/219

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
217
les plaines


L’heure arrive des faux, l’heure arrive des proies ;

Juillet torride, en ses brassins de flammes, noie
Le sol, le bois, le ciel et les guérets d’été.
Mais la naïve fleur est morte et s’est fondue,
Avant ce temps de brutale avidité,

Minuscule veilleuse, au cœur de l’étendue.