Page:Verhaeren - Les Heures claires, 1896.djvu/33

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Je te sens claire avant de te comprendre telle ;
Et c’est ma joie, infiniment,
De m’éprouver si doucement aimant,
Sans demander pourquoi ta voix m’appelle.

Soyons simples et bons — et que le jour
Nous soit tendresse et lumière servies,
Et laissons dire que la vie

N’est point faite pour un pareil amour.