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À ces reines qui lentement descendent
Les escaliers en ors et fleurs de la légende,
Dans mon rêve, parfois, je t’apparie ;
Je te donne des noms qui se marient
À la clarté, à la splendeur et à la joie,
Et bruissent en syllabes de soie,
Au long des vers bâtis comme une estrade
Pour la danse des mots et leurs belles parades.
Mais combien vite on se lasse du jeu,