Page:Verhaeren - Les Plaines, 1911.djvu/50

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Et les meules là-bas, dans le lointain,
Prises d’assaut jusques au grain
À travers l’or serré des gerbes et des pailles.

Mais voici le soleil qui là-haut reparaît ;
L’averse fuit et les fermes quand même espèrent
Avec un cœur tenace et profond et muet
Comme la terre.

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