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Page:Verlaine - Œuvres complètes, Vanier, IV.djvu/128

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louise leclercq

du Simulacre et ce rappel aux prières efficaces de surérogation.

À six heures juste, comme on ouvrait l’église, Louise qui avait couché à l’hôtel entrait se prosterner aux pieds du douloureux Symbole. Elle y resta longtemps ; son industrie catholique lui suggérait de n’aller pas plus haut d’abord et de déposer, en ce lieu humble et par devant la seule représentation sensible des saints mystères de l’autel, le fardeau de ses péchés si griefs pour ensuite, humiliée et toute encore, par le péché mortel non remis, dans la main de son Sauveur et de son Juge, mais assouplie, la langue purifiée par la prière vocale, — elle avait récité plusieurs chapelets de pure supplication et non les cinq pater et cinq ave prescrits en vue d’indulgences qui ne peuvent s’obtenir qu’en état de grâce, — pour le porter ensuite au confessionnal. Ses aveux furent courts. L’absolution obtenue, elle assista à l’une des messes célébrées à l’autel de la Sainte Vierge, au bout de ce même bas côté, puis communia.

Rentrée rue des Dames, elle trouva au comptoir le plus âgé des garçons qui lui apprit que son père était mort il y avait six semaines d’une attaque d’apoplexie foudroyante en sortant de déjeuner, et que sa mère ne valait pas beaucoup mieux, ayant été prise ce même jour d’un tremblement par tout son corps. Depuis ce temps elle n’avait pas quitté