D’ailleurs une dernière lettre de
… La main à ce point petite
Qu’un oiseau-mouche n’y tiendrait…
m’annonçait un très prochain retour à Paris. Des
recommandations de « sagesse », de patience, s’y
mêlaient plaisamment à de naïfs calculs en vue de
nous prouver à tous deux que tout était pour le
mieux dans notre affaire, rapport d’âge, de goûts,
d’éducation, de bonne bourgeoisie, enfin des choses
d’argent !… Elle me convoquait, avec un petit tour
romanesque, dans son autrement sensé et très sensé
langage, à des efforts vers la chose de bien mériter
notre futur commun bonheur. Elle citait même
l’exemple, qu’elle me proposait, du prince Galaor et
de ses travaux pour sa belle…
Le bienheureux jour tant attendu en attendant (combien donc plus) ! l’autre encore dans un avenir désespérément indéterminé, et Dieu sait s’il était destiné à en subir de ces atermoiements, et quels ! ce jour-là, ce dernier jour-là ! le jour, disais-je, du retour, du revoir, le jour dont j’avais écrit ces deux vers que j’avais envoyés, entre quelques autres, à qui de droit, la veille ou la surveille.
Où, seul rêve et seule pensée,
Me reviendra la fiancée…
ce jour de liesse arriva enfin !