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Page:Verlaine - Correspondance, t1, 1922.djvu/15

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conservateur de In Bibliothèque municipale de Bordeaux, — à qui nous devons la communication et la révision sur les originaux des Lettres inédites à Léon Valade, — et de M. Armand Lods, acquéreur averti des Lettres à Poulet-Malassis. Dès lors le plan de l’ouvrage se précisait, en même temps que s’établissait le texte du premier volume. Nous en avions à peine achevé le collationnement, que les éléments d’un second et même d’un troisième tome s’offraient à nous. Sans vouloir définir prématurément l’ordre des matières qui suivront, nous pouvons dire d’ores et déjà, que ces derniers tomes renfermeront, indépendamment des lettres ci-dessus mentionnées, la correspondance avec Léon Vanier, si abondante et si précieuse à consulter pour l’histoire de l’œuvre verlainienne et pour celle des relations qu’entretinrent pendant plus de douze années l’éditeur et le poète.

C’est bien en vain qu’on tenterait de définir et d’expliquer le caractère de cette correspondance générale. Les textes sont là qui répondent à toutes les curiosités. Qu’ajouter de plus, sinon quelques mots pour en faire mieux comprendre certaines particularités et pour définir notre méthode.

Le grand défaut des ouvrages épislolaires, a-t-on dit, c’est qu’ils sont apprêtés et qu’à la manière de ces recueils du XVIIe siècle, ils ont été composés en vue de l’impression. Rien de pareil avec Verlaine. Ecrites sur un ton familier, qui va jusqu’au vulgaire, ces missives nous retiennent par leur franchise et, nous initient à l’intimité de l’auteur. Ce ne sont pas seulement des opinions personnelles qu’elles