Aller au contenu

Page:Verne - Bourses de voyage, Hetzel, 1904, tome 2.djvu/197

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Il n’est pas tard… monsieur Patterson, répondit Roger Hinsdale.

— Et dormir de neuf heures du soir à sept heures du matin, c’est trop, monsieur Patterson, ajouta Axel Wickborn.

— Et vous reviendrez en Europe gras comme un moine, monsieur Patterson, déclara Tony Renault, en arrondissant les bras autour de son ventre.

— N’ayez la moindre crainte à ce sujet, répliqua le mentor. Je saurai toujours me tenir dans les limites convenables entre la maigreur et l’obésité.

— Monsieur Patterson, vous connaissez le dicton qui nous vient des sages de l’antiquité ?… » reprit Louis Clodion.

Et il commença les premiers vers de ce distique de l’école de Salerne :

« Sex horas dormire, sat est…

Juveni senique… continua Hubert Perkins.

Septem pigro… poursuivit John Howard.

Nulli concedimus octo ! » acheva Roger Hinsdale.

Si M. Horatio Patterson fut flatté d’entendre cette citation latine sortir successive-