Page:Verne - Le Village aérien, Hetzel, 1918.djvu/167

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Et, maintenant, n’y recueillerait-on pas d’autres objets que le coquemar, la tasse, l’étui à lunettes, la hachette, la boîte du carnet que les deux amis venaient de ramasser ? Khamis chercha avec soin. Ni armes, ni ustensiles, ni caisses, ni conserves, ni vêtements. Aussi le foreloper allait-il ressortir les mains vides, lorsque dans un angle du fond, à droite, le sol, qu’il frappait du pied, rendit un son métallique.

« Il y a quelque chose là…, dit-il.

— Peut-être une clef ?… répondit Max Huber.

— Et pourquoi une clef ?… demanda John Cort.

— Eh ! mon cher John… la clef du mystère ! »

Ce n’était point une clef, mais une caisse en fer-blanc qui avait été enterrée à cette place et que retira Khamis. Elle ne paraissait pas avoir souffert, et, non sans une vive satisfaction, il fut constaté qu’elle contenait une centaine de cartouches !

« Merci, bon docteur, s’écria Max Huber, et puissions-nous reconnaître un jour le signalé service que vous nous aurez rendu ! »

Service signalé, en effet, car ces cartouches étaient précisément du même calibre que les carabines du foreloper et de ses deux compagnons.