coupé, dans lequel Pointe Pescade avait reconnu Sarcany.
« Oui… très empoignant, reprit-il, et cela s’annonce même comme un grand succès !
— Et le traître ?… demanda Cap Matifou, que ce personnage semblait intéresser plus directement.
— Eh bien… le traître triomphe, en ce moment, comme cela se fait toujours dans une pièce bien charpentée !… Mais patience !… Attendons le dénouement.
— À Cattaro, dit Cap Matifou, j’ai bien cru que j’allais…
— Entrer en scène ?
— Oui, Pointe Pescade, oui ! »
Et Cap Matifou raconta ce qui s’était passé au bazar de Cattaro, c’est-à-dire comment ses deux bras avaient été réquisitionnés pour un enlèvement qui ne s’était pas fait.
« Bon ! C’était trop tôt ! répliqua Pointe Pescade, qui, « parlant pour parler », comme on dit, ne cessait de regarder à droite et à gauche. Tu ne dois être que du quatrième ou du cinquième acte, mon Cap !… Peut-être, même, ne paraîtras-tu qu’à la dernière scène !… Mais sois sans inquiétude !… Tu feras un rude effet !… Tu peux y compter ! »
En ce moment, un murmure lointain se fit en-