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complications.

qui, ne l’ayant point abandonné dans la mauvaise fortune, n’était pas homme à l’abandonner dans la bonne. Tous deux disparurent, et le banquier n’en entendit plus parler. Où étaient-ils allés ? Sans doute en quelque grande ville de l’Europe, là où personne ne songe à s’inquiéter de l’origine des gens, pourvu qu’ils soient riches, ni de la source de leur fortune, pourvu qu’ils la dépensent sans compter. Bref, il ne fut plus question de ces aventuriers à Trieste, où ils n’étaient guère connus que de Silas Toronthal.

Eux partis, le banquier respira. Il pensait n’avoir plus rien à craindre de l’homme qui le tenait par certains côtés et pouvait toujours exploiter cette situation. Cependant, si Sarcany était riche, on ne peut tabler sur rien avec des prodigues de cette espèce, et, s’il dévorait cette fortune, il ne serait pas gêné de se retourner vers son ancien complice ?

Six mois après, Silas Toronthal, après avoir rétabli sa maison gravement compromise, liquida ses affaires et abandonna définitivement Trieste pour venir habiter Raguse. Bien qu’il n’eût rien à redouter de l’indiscrétion du gouverneur, seul à savoir le rôle joué par lui dans cette découverte de la conspiration, c’était trop encore pour un homme qui ne voulait rien perdre de sa considération, et