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Immense ! C’est de ne pas lui laisser le temps de réfléchir.
Mais, c’est…
C’est un guet-apens, je le sais bien ; mais il n’y a que ce moyen-là ! Car, si on lui laisse onze jours de réflexion… Oh !
Quel monstre que ce notaire !
Oui, mais quel notaire que ce monstre !
Bref ! tout est convenu de la sorte, et je ne regrette qu’une seule chose, c’est de n’avoir pas une mère, une sœur, chez laquelle je puisse me retirer pendant ce temps, sous le premier prétexte venu.
Pourquoi ? N’es-tu pas bien ici ?
Oui !… Ce scrupule de jeune fille me semble un peu tardif !
Cela ne vous regarde pas, mon cher Roquefeuille, ce sont des secrets de femme que vos oreilles ne peuvent entendre… et, si vous étiez bien aimable…
Très bien ! Serviteur, Roquefeuille !
Oh ! mon ami !
Bon ! bon ! J’entre chez Robert.
Merci !
Vous pouvez causer sans crainte. Vous savez, je n’oublie pas ma canne. (Il sort.)
Scène III
Eh bien, que voulais-tu dire ?
Vois l’étrange position qui m’est faite : depuis que je sais la nullité de mon mariage, je ne suis plus de bonne foi, et je n’ai plus le droit de me considérer comme mariée…
Eh bien ?
{{Personnage|Laur