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Et l’assiégeant ?
Ah !… il est parfois de fort mauvaise humeur !
Dame ! il est dans son droit !
Mais voilà justement ce qui me fait peur ; et c’est précisément pour cela que j’ai besoin de ton aide !
Parle ! (Baptiste entre, des journaux à la main.)
Que voulez-vous ?
Ce sont les journaux que je porte à monsieur.
Mettez-les là !
Mais, madame, monsieur a l’habitude…
C’est bien, vous dis-je ; mettez-les là ! (Baptiste sort.)
Que prétends-tu faire de ces journaux ?
C’est Roquefeuille qui m’a recommandé de les supprimer avec le plus grand soin.
Et pourquoi ?
Je ne sais.
Ah ! les publications, sans doute… (Elle prend un journal ; Laurence va porter les autres journaux dans un petit meuble placé à droite.)
Tu as raison.
Voyons ! (Lisant.) Premier Paris. — Faits divers. Ce n’est pas cela. Ah ! Publications de mariages : « Entre M. Lenormand, 5, rue Coquillière, et mademoiselle Danjou, même maison, M. de Valois, rue Royale, et mademoiselle Laurent, même maison. »
Pourquoi donc toujours : même maison ?
On n’a jamais pu savoir… Ah ! voici !
Poursuis.