« M. Robert Maubray, 8, rue de Londres, et mademoiselle Laurence de Croix. » (Léonie lui donne le journal.)
Même maison !
Comprends-tu, maintenant ?
Ah ! oui… Prends garde ! mon mari ! (Elle cache le journal.)
Scène IV
Avec quelqu’un ! toujours !… (Haut.) Madame !…
Mon cher Maubray !
Vous vous faites rare ; on ne vous voit presque jamais.
Vous êtes trop bon de vous en apercevoir !
Et toi, ma chère Laurence, cette névralgie ?…
Une névralgie ?
Toujours bien souffrante, mon ami,
Soigne-toi. Tu sais combien ta santé m’est chère ! (Il va pour l’embrasser.)
Oh ! prenez garde !
C’est étonnant comme cette névralgie persiste !… Tu n’as pas vu mes journaux ?
Non !
C’est étrange ; voilà déjà deux ou trois jours que cela m’arrive !… Madame !… (À lui-même.) Oh ! cette névralgie !… Il faut absolument que je sache à quoi m’en tenir !