Aller au contenu

Page:Verne - Onze jours de siège.djvu/47

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ce|c}}

Ah ! par exemple ! (Elle rit.)

Roquefeuille, mettant son binocle sur son nez.

Allons, belle dame, allons, tirez-nous la langue !

Laurence, éclatant de rire.

Ah ! ma foi ! je ne puis pas !… Ah ! ah ! ah ! (Elle va tomber en riant sur le canapé. Maxime et Robert se regardent, tandis que Roquefeuille leur tire la langue.)

Robert

Manqué !

Maxime, à Roquefeuille.

C’est ta faute !

Roquefeuille

Moi ?

Maxime

et

Robert

Oui, tu l’as fait rire !

Roquefeuille

C’est vous !

Maxime et Robert

C’est toi !

Roquefeuille

C’est vous !


Scène IX

Les mêmes, Léonie.
Léonie

Mon Dieu ! qu’est-ce donc ?

Laurence, riant.

Ah ! l’idée la plus bouffonne !

Maxime, vite.

Ce n’est rien… (À part.) Il ne manque plus que de me ridiculiser à ses yeux ?

Léonie

Ma chambre est prête ; si tu veux donner l’ordre à tes domestiques de porter mes bagages ?

Maxime

Des domestiques ? Ah ! madame !… il n’en faut pas d’autre que moi !

Roquefeuille

Et moi ? (À part.) Rompons les chiens !

Léonie

Ah ! Vous êtes bien galants, tous deux ! Eh bien, suivez-moi !

Maxime

Au bout du monde !

Roquefeuille, bas, à Laurence.

Ouf ! et de deux ! Mais, défiez-vous de ce gaillard-là, il a des idées… légères… (Il se sauve.)