« Qu’y a-t-il donc là ?… » dit-il, en désignant de la main l’extrême pointe.
À cette place, en effet, se dressait un bâton, long de cinq à six pieds, entre les dernières roches.
« Serait-ce une branche d’arbre dépouillée de ses feuilles ?… dit François.
– Non… ce n’est pas une branche… déclara le capitaine Gould.
– C’est un bâton… un bâton de voyage… affirma Fritz… un bâton qui a été planté à cette place…
– Et auquel on a fixé un pavillon… ajouta le bosseman, et le pavillon y est encore ! »
Un pavillon à la cime de ce cône !…
Oui… et la brise commençait à développer ce pavillon, dont, de cette distance, on ne pouvait reconnaître les couleurs.
« Il y a donc des habitants sur cet îlot ?… s’écria François.
– Pas de doute… il est habité… affirma Jenny.
– Ou s’il ne l’est pas, déclara Fritz, il est certain, du moins, qu’on en a pris possession…
– Mais quel est donc cet îlot ?… demanda James Wolston.
– Ou plutôt quel est donc ce pavillon ?… ajouta Harry Gould.
– Pavillon anglais !… cria le bosseman. Voyez… l’étamine rouge avec le yacht au coin !… »