Page:Verrier - Essai sur les principes de la métrique anglaise, 2e partie, 1909.djvu/46

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chez un même iiulivitlii. Quand on la connaît, pour lavoii' mesurée par comparaison avec une longueur connue, on peut s'en servir inverse- ment pour mesurer avec une exactitude relative dos longueurs inconnues, des distances ; il n'y aura d'erreur grossière que si l'amplitude du pas est modifiée par quelque émotion. On peut faire davantage encore : par un effort de volonté et d'attention, on peut adapter son pas à un intervalle donné, à une lonirueur librement choisie ou fixée par autrui. Mais il'v faut un certain exercice, et l'on court risque de reprendre rapidement son pas naturel, à moins qu'on ne soit constamment guidé par un terme de compa- laison, comme les soldats qui marchent ensemble au pas(i). Si d'ailleurs l'intervalle adopté dépasse l'amplitude ordinaire de notre pas et que nous nous efforcions de le conserver, nous serons portés h l'augmenter de plus- en plus pendant un certain temps — à le diminuer, au contraire, s'il est moindre. En somme, les causes d'erreur sont à pou près les mêmes que dans la mesure des intervalles spatiaux par la vue.

(i) Ce genre de coiilrùle réciproque se rencontre aussi au point tic vue de la hauteur du son : tels de mes petits élèves chantent ensemble assez juste les chansons anglaises que je leur apprends^ tandis que chacun d'eux à part les clianle horrihlemenl l'aux.