Page:Viard - Grandes chroniques de France - Tome 8.djvu/307

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le IIII article. Le quart, car il cognurent ensement la traïson que saint Loys ot es parties d’outre-mer quant il fu pris et mis en prison. Acre une cité d’outre-mer traïrent-il aussi par leur grant mesprison.

Le V article. Le quint article est tel, que se le peuple crestien en yce temps fust prochainement alé es parties d’outre-mer, il avoient fait telles couvenances et telle ordenance au Soudan de Babiloine, qu’il leur avoient, par leur mauvaistié, appertement les crestiens venduz.

Le VIe article. Le VIe article est tel qu’il cognurent eulz, du tresor le roy à aucun avoir adonné qui au roy avoient fait contraire, laquelle chose estoit domageuse au royaume de France.

Le VIIe. Le VIIe est tel, que si comme l’en dit, il cognurent le pechié de heresie ; et pour leur ypocrisie, habitoient l’un à l’autre charnelment ; pour quoy c’estoit merveilles que Dieu souffroit telz crismes et felonnies detestables estre fais ! Mais Dieu, par sa pitié seuffre moult de felonnies estre faites !

Le VIIIe article. Le VIIIe est tel. Se nul Templier en leur ydolatrie bien affermé, mourut en son malice, aucune foiz il le faisoient ardoir, et de la poudre de lui en donnoient à mengier aus nouviaus Templiers ; et ainsi plus fermement leur creance et leur ydolatrie tenoient, et du tout en tout leur despisoient le vray corps Nostre Seigneur Jhesu Crist.

Le IXe article. Le IXe est tel. Se nul Templier eust entour li sainte ou liée une corroie, laquelle estoit en leur mahommerie ; après ce, jamais leur loy par lui pour morir ne fust recogneue, tant avoit ylec sa foi affermée et affichiée.