« À Mlle C…, rue de Dunkerque, 800 francs de rente ; | |
« À Mlle D…, rue Dautancourt, 1 200 francs de rente ;
« À Mme E…, femme divorcée, faubourg Poissonnière, 1 000 francs de rente.
« Mme F…, rue Rochechouart, aura 500 francs de rente, mais sans pouvoir toucher le capital. Elle est trop bête pour le garder.
« Je prie ces dames et ces demoiselles de recevoir l’expression de tous mes regrets de ne pas avoir d’enfants avec elles. C’est toujours ce que j’aurais voulu. Dieu n’a pas exaucé mes vœux ».
À signaler également, dans le dernier testament de l’artiste, cette clause :
« Comme je désire que tout le monde garde un bon souvenir de moi, je prie mon exécuteur testamentaire de remettre en mon nom quittance à tous mes locataires de six mois de loyer, sauf au charbonnier. »
Naturellement l’œuvre de l’hospitalité de nuit, la Société philanthropique et la ville de Paris que cet homme avait comblées de ses bienfaits ont attaqué le testament, comme immoral, mais, fort justement, le tribunal l’a maintenu, attendu qu’il avait été fait dans un but de bienfaisance.
Là dessus tous les petits chroniqueurs ont brodé et ont versé à cœur joie, dans la pornographie. Eh bien, je le leur dis tout net, ils ont eu tort et n’ont rien compris au drame intime qui a ravagé le cerveau, le cœur, l’âme, l’intelligence de cet artiste toute sa vie.
Oui, il était peintre, mais il voulait que son nom