Page:Vicaire - L’Heure enchantée, 1890.djvu/110

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


VII


Que je t’aime,
Joli berger,
Plus léger
Que l’amour même !

En tes yeux
Où le ciel passe,
Que de grâce,
Enfant joyeux !

Sur ta bouche
Oh ! quelle fleur,
Enjôleur
Que rien ne touche !

Trop souvent
Ton cœur s’envole,
Plume folle,
Au gré du vent.

À chacune
Tu ris un brin,
Pèlerin
Du clair de lune.