Page:Vicaire - L’Heure enchantée, 1890.djvu/116

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De ce dur esclavage
Je me veux préserver.
J’irai trouver
Le rossignol sauvage.

— « Cousin, j’ai tant pleuré !
Chante-moi ta romance.
Allons, commence,
Je t’accompagnerai.

« Ma mignonne est si folle !
J’en ai trop de tourment.
Dis-moi comment
Au bois on se console. »

J’aurai soin d’emporter
Un flacon de vin rose.
Aucune chose
Ne vous fait mieux chanter.

Je rirai de la blonde
Et de la brune aussi.
Plus de souci :
Tourne, tourne, la ronde !