saluer ; je le devais à double titre, car il avait été mon roi, et il était alors très-malheureux. Il me reçut très-bien. La vue de ce prince me toucha
vous seriez encore moins opprimé, moins esclave, moins vil qu’en allant vous asseoir sur l’un des cinq trônes du directoire, à Paris. Vous ne pourriez jamais monter plus haut, ni vous souiller davantage.
Je vous prie enfin de réfléchir que vous ne pouvez en même temps aimer votre femme et l’estimer comme vous me le dites, et la déshonorer.
Je finis avec l’espoir que j’aurai produit quelque impression sur votre âme par l’expression dure mais sincère et affectueuse de mes sentimens ; si vous n’y croyez pas aujourd’hui, je m’assure que le jour viendra où vous y ajouterez une foi pleine et entière ; mais il sera trop tard.
J’eus l’honneur de me recommander à votre souvenir, à l’époque où je quittai l’Italie ; je ne sais si ma lettre vous sera parvenue. Je reviens dans ma patrie, et le premier besoin de mon cœur est de renouveler cet acte de considération qui m’est commandé par l’estime, et permettez-moi d’ajouter, par le respectueux attachement dont je fais profession pour votre personne.
Je reviens en Italie avec l’obligation rigoureuse de convaincre le gouvernement français (ou pour mieux dire, mes amis Moreau, Desolles, Bonaparte, Grouchy, Grenier), de