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Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/307

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’. Il vxlooq. ne

’leur mise est riche, elles ont ce qu’on appelle du - beau et du bon : la plupart du temps elles se disent marchandes.

Le meilleur moyen pour éviter d’être leur ’ dupe, est de ne leur montrer de nouveaux objets qnfaprès avoir remis en place ceux qui vien- · nent de passer sous leurs yeux. On peut aussi compter ceux que l’on entrepose sur le comptoir. Dans les magasins achalandés, il serait bon, quand il y a beaucoup de monde à servir, que, ’de temps en temps les commis se prissent à dire entre eux : deux sur dix, ou bien encore, allumez les gonzesses ; il y a mille à parier contre un, qu’entendant ces mots, les grinches, qui ont ’ l’ouïe fine, se hàteront de déguerpir. a Les dé tourneurs est les dé tourneuses emploient toutes sortes d’expédients pour parvenir ’ à voler le marchand : d’ordinaire ceux qui remplissent le’rôle de préparateurs, disposent àl’avance’et mettent à part sur le comptoir les articles qu’ils désirent s’approprier : dès que tout est prêt, et que le moment est opportun, ils font un signal à leurs affidés qui sont à l’ex-. térieur. Ceux-ci entrent, ils demandent, et sont pressés ; le marchand, pour ne pas laisser échapper la vente, se met en quatre, et pendant