aériens[1]. Les Poissons sont muets, et le larynx, par cela même qu’on le définissait l’organe de la voix, ne pouvait exister chez eux : il réformera une définition qui n’est applicable qu’à un certain nombre de groupes du règne animal ; il la généralisera, et les pièces laryngiennes pourront être cherchées avec succès chez les Poissons[2]. Les Ovipares et les Vivipares étaient regardes comme deux groupes profondément séparés par les conditions essentiellement différentes de leurs appareils reproducteurs : c’est par l’étude de ces appareils mêmes qu’il entreprendra de ramener ces deux groupes à un type commun[3]. Les Oiseaux et une partie des Reptiles s’éloignent des autres Vertébrés par la substitution aux dents d’un bec corné : il fera la découverte, proverbialement impossible, d’un système dentaire chez les Oiseaux[4]. Voilà comment il prouvera l’Unité de composition à l’égard des Vertébrés ; et aussitôt, et même avant d’avoir porté jusque-là sa démonstration, il franchira les limites du premier embranchement zoologique pour arriver
- ↑ Philosophie anatomique, tom. Ier.
- ↑ Ibid., tom. Ier.
- ↑ Ibid., tom. II, et Mémoires publiés en 1822, 1823 et 1827 dans les Mémoires du Muséum d’histoire naturelle, tom. IX, X et XV.
- ↑ Mémoire lu à l’Académie des sciences en 1821, et publié, avec additions, en 1824, sous ce titre : Système dentaire des Mammifères et des Oiseaux.