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CHAPITRE VIII.

aux Articulés[1] ; puis celles de l’ordre normal lui-même, pour donner à ses comparaisons et à ses déductions toute l’extension dont elles sont rationnellement susceptibles[2].

Comment analyser tous les travaux que nous venons de rappeler, tous ceux par lesquels l’auteur les a complétés depuis ? Nous ne saurions même les énumérer tous ici[3], et nous devons nous contenter de citer quelques exemples. Nous choisirons, à ce titre, ceux où se montre surtout, dans la pensée de l’auteur, cette audace d’innovation qui était, nous croyons l’avoir établi, une nécessité de l’état de la science. Telles sont la détermination de l’opercule, la découverte du système dentaire des Oiseaux, les recherches sur les animaux articulés, et les premiers Mémoires sur les Monstres, véritable point de départ d’une science nouvelle, d’une autre anatomie comparée.

VI.

C’est sur la détermination des nageoires, du sternum, du crâne des Poissons, que Geoffroy Saint-

  1. Mémoires publiés en 1820 dans le Journal complém. des sciences médicales, nos de février, mars et avril, et réimprimés dans les Annales générales des sciences physiques de Bruxelles, même mois.
  2. Philosophie anatomique, tom. II.
  3. Voyez, à la fin de ce livre, la liste des ouvrages et mémoires de Geoffroy Saint-Hilaire.